Perdue dans l’océan Pacifique, au large du Chili, l’île de Pâques est une île volcanique nimbée de mystère. Des statues de pierre, les Moaïs, se dressent majestueusement aux quatre coins de l’île qui compte parmi les plus petites du monde.
Autant le savoir : on ne vient pas à l’île de Pâques attiré par les plages. Elle n’en compte qu’une seule, Anakena, dont le sable rose pourra quand même accueillir une petite sieste. L’île ne compte également qu’un seul village qui regroupe la quasi-totalité des six mille Pascuans : Hanga Roa.
Au départ du port du village, vous pourrez faire de la plongée sous-marine dans la crique tandis que les habitants surferont sur les eaux aux couleurs aussi changeantes que celles d’un ciel d’orage.
La vraie raison d’un voyage à l’île de Pâques, la voici : voir enfin les Moaïs, ces gardiens de pierre qui refusent de révéler leur secret depuis des millénaires. Debout ou couchés, entiers ou abîmés, ils recouvrent l’île. Impressionnant et incontournable, l’ahu Tongariki, un autel cérémoniel, aligne quinze Moaïs. A quelques centaines de mètres, la carrière de Rano Raraku, lieu de naissance de ces géants de pierre.
Les randonneurs pourront marcher avec bonheur sur l’un des trois volcans éteints de l’île. Le Rano Kau abrite dans son cratère un lac d’eau douce, à la surface duquel flotte doucement de la végétation. Les flancs du volcan, eux, sont couverts d’arbres fruitiers. L’ancien village cérémoniel d’Orongo, avec ses maisons si basses qu’il faut y pénétrer à quatre pattes et ses pétroglyphes en honneur à l’Homme-Oiseau, sont également à voir.
Avec seulement deux routes, l’île de Pâques reste un paradis isolé et légendaire, dont la seule évocation du véritable nom fait rêver les voyageurs : Rapa Nui.