Voyage et handicap, les bons conseils

Une saison en montagne, une excursion dans les îles ou un tour du monde… Ça vous semble compliqué ? Pour des baroudeurs en situation de handicap, un voyage demande de la préparation. Manque d’informations précises et garanties, problème d’accessibilité, peu d’offres, pas de prise en charge pour l’accompagnant, etc. Des manquements qui ne facilitent en rien la réservation de vacances. En Europe, c’est 36 millions de personnes à mobilité réduite capables physiquement et financièrement de voyager et pourtant, 80 % d’entre elles ne partent pas par manque d’informations fiables. Découvrez l’article de Bourse des Vols sur les voyageurs en situation de handicap, afin que les les voyages et culture soient accessibles universellement.

Les transports

La SNCF propose Accès Plus. Ce service d’assistance permet de préparer son voyage en une seule prise de contact et de réserver l’aide dont on a besoin en gare pour monter et descendre du train. Les taxis ont l’obligation de prendre en charge une personne en situation de handicap, sans aucun supplément pour le transport du fauteuil roulant ni pour le chien en cas de déficience visuelle. Air France a créé son propre service d’assistance aux personnes handicapées : Saphir. Avant, pendant et après le vol, des conseillers sont là pour aider dans l’organisation du voyage, notamment en Langue des Signes Française.
Près d’un Européen sur cinq peut avoir besoin au sein d’un aéroport d’une assistance adaptée pour se déplacer ou communiquer. La réglementation européenne prévoit pour le voyage de ces personnes handicapées et à mobilité réduite (PHMR) un certain nombre de dispositions applicables dans tous les aéroports de l’Union européenne afin de leur garantir l’accès au transport aérien.

L’hébergement

La Labellisation Tourisme et Handicaps : présent dans les critères de choix, ce label porte sur quatre familles de handicap (moteur, mental, auditif et visuel) et définit des critères d’aménagement. Par exemple, un hébergement affichant un logo représentant un fauteuil roulant garantit, entre autres, des portes d’une largeur de 77 cm ; le logo reproduisant le dessin d’un œil barré implique, lui, que les chiens d’assistance sont acceptés sans frais supplémentaire.

Les guides accompagnateurs

Un guide accompagnateur est primordial pour une personne en situation de handicap. Il peut-être ses yeux ou ses jambes. Sa présence est donc indispensable pendant un voyage. Et pourtant, ce métier n’est pas reconnu en France. Ainsi, aucun tarif pour les personnes aidant un adulte ou un enfant à se déplacer n’existe. Pour compenser le surcoût lié à l’obligation d’être accompagné, vous pouvez demander des aides pour voyager auprès de : la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH). La Caisse d’allocations familiales (CAF). La caisse primaire d’Assurance-maladie (CPAM). L’Agence nationale des chèques-vacances (aide aux projets vacances). Les mutuelles ou les caisses de retraite. Les services sociaux de chaque mairie ou du conseil général ou les comités d’entreprise.

Voyage et handicap font très bon ménage. Vous en doutez encore ?