Les frais médicaux inhérents au COVID-19 pèsent de plus en plus lourds dans les caisses des assurances maladies des États. Ces derniers ont donc décidé de mettre les voyageurs face à leurs responsabilités et d’imposer des « assurances COVID » à l’entrée sur le territoire. De quoi parle-t-on exactement ? Bourse des Vols vous dit tout.
Une assurance obligatoire
Voyager implique des droits et des devoirs. Liberté de voyager vers la destination de son choix, pour la durée de son choix, avec les personnes de son choix. Mais obligation d’avoir la capacité de financer son séjour et de supporter le poids des frais médicaux éventuels. La crise mondiale du COVID-19 a bouleversé le monde du voyage et fait peser un poids financier de plus en plus important sur des infrastructures médicales parfois déjà à bout de souffle. De ce fait, un nombre croissant de pays conditionne la souscription d’une assurance voyage internationale à l’entrée sur le territoire : Afrique du Sud, Algérie, Argentine, Aruba, Brésil, Bahamas, Chine, Chili, Costa Rica, Cuba, Équateur, Jordanie, Liban, Jamaïque, Namibie, Népal, Paraguay, Pakistan, République Dominicaine, Russie, Seychelles, Thaïlande, Saint-Martin (partie néerlandaise), Ukraine pour ne citer qu’eux. La liste est en effet évolutive en fonction de la situation dans le pays. Visitez le site du Ministère des Affaires Étrangères pour connaitre les dernières actualités.
S’adapter à la pandémie
Posséder une assurance voyage ne suffit plus. En ces heures incertaines, vous devez disposer d’une assurance complète qui couvre les frais médicaux, les frais d’hospitalisation, les frais de rapatriement. Mais pas seulement. Vous devez également être couvert pour les frais relatifs au COVID-19. Ce qui implique les frais de quarantaine ou de retour. Faites attention, certaines destinations à l’image du Costa Rica, imposent des conditions extrêmement strictes. Ce dernier exige en effet d’être couvert notamment pour tous les frais relatifs au COVID-19 et de disposer d’une couverture minimale correspondant à 14 jours de frais d’hospitalisation. Les compagnies d’assurance se sont adaptées à la crise, elles qui ne couvraient auparavant pas les épidémies. Aujourd’hui, elles proposent des contrats qui couvrent tous ces risques, plus particulièrement le COVID-19. Vous ne serez donc pas obligé de souscrire plusieurs contrats d’assurance. Il vous suffira de choisir celui qui vous convient le mieux.
Quel contrat d’assurance choisir ?
Au moment de souscrire votre contrat d’assurance, veillez à bien lire toutes les conditions et mentions légales. Ainsi, certaines assurances ne couvrent pas les voyageurs qui se rendent dans des destinations déconseillées par les autorités françaises. Pensez donc à consulter le site du Quai d’Orsay avant la souscription de votre contrat. D’autres ne prendront pas en charge les frais résultants d’un départ pour cause de reprise de l’épidémie. En clair, si vous choisissez de raccourcir vos vacances car votre destination est en proie à une résurgence du COVID-19, vous ne serez pas remboursé. Les cartes bancaires pour leur part couvrent de nombreux frais, mais le plafond est assez bas, généralement autour de 11 000 euros. Insuffisant pour une longue hospitalisation qui résulte du COVID-19. Pour tout voyage en Europe, pensez à souscrire la Carte Européenne d’Assurance Maladie (CEAM).
Muni de toutes ces informations, vous êtes désormais paré pour organiser un prochain voyage !
Bon à savoir
Préparez votre prochain séjour dans les meilleures conditions en consultant le site du Ministère des Affaires Étrangères ou l’application Re-Open EU . Les conditions d’entrée et mesures sanitaires évoluant très rapidement, vous connaitrez ainsi les dernières informations pour ne rien oublier et partir l’esprit tranquille.