Les coulisses de votre vol

Bientôt les vacances ? Vous avez réservé vos billets d’avion, votre valise est fin prête : son poids et ses dimensions sont réglementaires à votre compagnie aérienne. Vos documents administratifs sont en règle. Vos vaccins sont à faits. Vous avez également lu tous nos conseils santé pendant un vol. En bref, vous avez organisé votre voyage à l’étranger comme un chef ! Mais pour un séjour réussi de A à Z, voici tout ce que vous devez savoir avant de monter dans un avion

Visite du cockpit

Voir l’envers du décor vous a toujours intrigué ? Si vous demandez gentiment, le pilote peut vous faire visiter le cockpit après l’atterrissage. Une expérience qui séduira petits et grands !

Attention à l’atterrissage !

Les atterrissages brutaux en cas d’intempéries ne sont pas la faute d’un pilote inexpérimenté. C’est justement fait exprès. Par mauvais temps, la piste est recouverte d’eau, l’avion doit alors toucher fortement le sol de façon à y adhérer au maximum et à ne pas faire d’aquaplaning.

Coup de foudre

Les avions sont fréquemment touchés par la foudre lors des vols. C’est sans danger et personne ne s’en compte ni ne sent une quelconque secousse puisque la carlingue fait office de cage de Faraday.

Y a-t-il un pilote dans l’avion ?

Les pilotes font leur sieste pendant le vol. A tour de rôle avec le copilote, durant les phases de vol de croisière, c’est-à-dire lorsque le pilotage automatique est activé. Pas de panique, donc.

Police de l’air

Ils voyagent incognito, restent dans l’ombre, tels de simples passagers. C’est peut-être même votre voisin de rangée… Le service fédéral de police de l’air vole auprès de vous et peut calmer les passagers turbulents, agressifs et même neutraliser un terroriste. Ils sont présents aux États-Unis, en France, au Canada et dans d’autres pays.

@Studio Canal

Touche pas à mon plat

A bord, interdiction formelle pour le pilote de savourer le même repas que son copilote. Une règle qui doit scrupuleusement être respectée à la lettre car en cas d’intoxication alimentaire de l’un, il faut que l’autre puisse assurer la relève et faire atterrir l’avion en toute sécurité.

C’est occupé !

Vous pensiez être tranquille dans les WC d’un avion ? Et bien raté ! Très facile pour quelqu’un d’ouvrir les toilettes depuis l’extérieur grâce à un mécanisme caché sous le panneau “toilettes” ou “interdit de fumer”. Il suffit de soulever ce dernier et de faire glisser le levier. Un système de sécurité néanmoins réservé à l’équipage dans le cas d’un malaise, d’une menace terroriste ou d’un passager en train de fumer…

C’est qui le patron ?

A bord, le commandant est le seul maître. Une fois que les portes de l’avion sont fermées, le capitaine de bord dispose d’une autorité quasi-illimitée. Il peut refuser d’embarquer un passager à bord ou d’en débarquer un autre. Le commandant choisit l’itinéraire de vol et valide la répartition des masses à bord. Ne changez donc pas de place lors des phases de décollage et d’atterrissage, tout est calculé pour leur bon déroulement. Le capitaine peut décider de larguer tout ou une partie du carburant et des éléments transportés au-dessus de zones non-habitées pour garantir le bon atterrissage de l’appareil ; il a le droit d’arrêter quelqu’un, de rédiger des contraventions et même de prendre les dernières volontés et le testament d’un passager mourant. Bien sûr, si cela arrive, le commandant doit rendre des comptes à la compagnie aérienne.

C’est par là, la sortie

Les lumières à bord baissent durant la phase d’atterrissage lors d’un vol de nuit afin d’habituer vos yeux en cas d’évacuation d’urgence (et non pour favoriser votre sommeil !)

“Orange is the new black”

Les fameuses boîtes noires, véritables mouchards qui permettent d’enregistrer les voix dans le cockpit et les paramètres de vol, sont en réalité de couleur rouge ou orange avec des bandes blanches réfléchissantes. Ceci permet de les retrouver plus facilement en cas d’accident.

Pas de panique à bord

Vous avez sans doute déjà remarqué de drôles de poignées autour des portes de secours. Elles servent aux membres de l’équipage pour qu’ils puissent s’y accrocher en cas d’évacuation urgente. Dans la panique, ils peuvent être bousculés, projetés en arrière ou en dehors de l’avion par les passagers. Grâce aux poignées, les hôtesses de l’air et les stewards restent près des issues de secours afin d’assurer la sécurité de tous.

Câlins gratuits

Dans certains aéroports du monde (sur le sol américain ou russe, par exemple), des chiens ont rejoint l’équipage. Ils jouent un rôle thérapeutique : leur mission est d’apaiser certains voyageurs tendus ou angoissés à l’idée de prendre l’avion. Des câlins gratuits pour un effet relaxant garanti !

Quelques chiffres :

  • 27 secondes : c’est la durée de vol la plus courte détenue par la compagnie aérienne Loganair. Le trajet reliait deux îles au nord de l’Écosse : Westray à Papa Westray, avec une distance de 2,8 kilomètres.
  • 18 heures : c’est le vol le plus long sans escale reliant Singapour à New-York (États-Unis) pour une distance de 16 667 kilomètres.
  • 850 km/h : la vitesse moyenne à laquelle volent les avions de ligne à réaction.
  • 37 000 pieds (12 kilomètres) : l’altitude moyenne de croisière des avions (ce n’est donc pas si haut !)
  • -55°C : la température moyenne à l’extérieur en altitude de croisière.
  • 666 : le numéro du vol Copenhague – Helsinki, de la seule compagnie pas superstitieuse pour un sou : Finnair. Pour aller plus loin, le code IATA de l’aéroport D’Helsinki est HEL (“hell” signifiant “enfer” en anglais !)

Vous voilà fin prêt à prendre votre envol avec Bourse des vols. Avant de décoller, partagez vos anecdotes avec nous, on adore !