MAJ 21/10/2020
A compter du 1er juillet 2020, l’Union Européenne (UE) autorise sur son territoire les voyageurs non-essentiels d’un nombre bien précis de pays tiers. Ils sont au nombre de 9. Qui dit nouvelles mesures, dit nouvelles problématiques. Bourse des Vols tente d’y répondre.
Les informations suivantes sont évolutives. Veillez à consulter le site du Ministère des Affaires étrangères et les sites nationaux des offices du tourisme pour connaître les restrictions concernant votre destination.
Quels sont les 9 pays qui font partie de la liste publiée par le Conseil européen ?
Les 9 pays bénéficiant d’un laissez-passer en Europe sont :
- Australie
- Chine (sous condition de réciprocité)
- Corée du Sud
- Japon
- Nouvelle-Zélande
- Rwanda
- Singapour
- Thaïlande
- Uruguay
Si les ressortissants de ces pays peuvent à nouveau circuler dans l’UE, puis-je également circuler sur leur territoire ?
Eh théorie, oui. L’ouverture des frontières européennes se base sur le principe de réciprocité. Néanmoins, la Thaïlande n’a pas accepté ce principe et a prolongé la durée de validité des mesures de fermeture des frontières. La Chine s’est, quant à elle, abstenue de donner une date concernant l’accueil des ressortissants européens sur son territoire. La situation paraît donc plus compliquée que prévu et nécessite de se renseigner régulièrement sur le site du Ministère des Affaires Étrangères.
À quelle fréquence cette liste sera-t-elle mise à jour ?
Cette liste sera révisée toutes les deux semaines par le Conseil européen, en consultation avec la Commission ainsi que les agences et services de l’UE concernés. Ainsi, le Monténégro, le Maroc et la Serbie ont été retirés de la liste en raison d’une résurgence de cas. La Chine sera incluse lorsqu’elle acceptera le principe de réciprocité.
Sur quels critères le Conseil européen se base-t-il pour accorder l’ouverture de ses frontières à un pays tiers ?
La décision du Conseil européen est fondée sur des critères principalement épidémiologiques. Les ressortissants non-Européens admissibles doivent résider dans un pays où le taux de nouveaux cas de coronavirus confirmés est similaire ou en-dessous de celui de l’Union Européenne, soit 16 nouveaux cas pour 100 000 habitants. Les mesures mises en place pour lutter contre la propagation du virus dans les pays tiers pèsent également dans la balance ainsi que des considérations économiques et sociales.
Pour les pays où les restrictions de voyage continuent de s’appliquer, y a-t-il des exceptions ?
Oui. Les citoyens et résidents longue durée dans l’UE ainsi que les membres de leurs familles sont autorisés à franchir les frontières européennes. C’est le cas également pour les voyageurs ayant une fonction ou un besoin essentiel, comme les diplomates ou les professionnels de la santé. Les ressortissants des pays associés à Schengen (l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse) peuvent également franchir les frontières.
Tous les États membres sont-ils dans l’obligation de se conformer à ces nouvelles mesures ?
Non. La recommandation adoptée n’est pas juridiquement contraignante. Ainsi, chaque État est libre contrôler les entrées sur son territoire. La coordination est tout de même de mise, d’autant plus en prenant en considération le fait que l’espace Schengen offre une liberté de circulation. Il ne sera néanmoins pas possible pour un État membre de lever les restrictions de voyage pour les pays tiers non-inscrits sur la liste.
Pour rappel, l’Europe a fermé ses frontières au reste du monde le 17 mars 2020. Malgré les obstacles, ce premier feu vert est un pas supplémentaire vers un retour à la normale des règles de circulation mondiale.
Bon à savoir :
A compter du 1er août, un test Covid 19 sera obligatoire pour toute personne au retour de l’un des 16 pays suivants : Etats-Unis, les Émirats arabes unis, Bahreïn, Panama, Afrique du Sud, Kowëit, Qatar, Israël, Brésil, Pérou, Serbie, Algérie, Turquie, Madagascar, Inde et Oman. Le test se fera au départ de la destination ou à l’arrivée. La quarantaine sera imposée en cas de test positif.